Charitable Choices: La Biennale d’art contemporain autochtone

Cette semaine nous avons eu la chance de parler avec l’organisation à but non lucratif La Biennale d’art contemporain autochtone (BACA). Cet organisme fondé en 2010, vise à reconnaître et soutenir l’art et les artistes autochtones contemporains. La Biennale d’art contemporain est alors un événement récurrent de référence pour l’art autochtone au Québec. N’hésitez pas à aller voir leurs expositions et à en parler autour de vous pour encourager l’art autochtone au Québec!

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Décrivez votre organisation caritative à but non lucratif en quelques phrases.

La Biennale d’art contemporain autochtone (BACA) est une organisation à but non lucratif qui a pour mandat de reconnaître et de soutenir l’art et les artistes autochtones contemporains. Sa principale activité est la Biennale, un événement en arts visuels et multidisciplinaires d’envergure, présentant une cinquantaine d’artistes de partout en Amérique dans plusieurs lieux d’exposition. La BACA soutient également les artistes et commissaires d’exposition de la relève avec la programmation annuelle de premières expositions individuelles dans ses locaux, la galerie Shé:kon.

Quel problème vise-t-il à résoudre ?

La BACA offre un espace d’expression aux commissaires autochtones pour qu’ils puissent élaborer leur projet sans se confronter au système établi dans les institutions artistiques. Les artistes voient également leur travail présenté dans un contexte, une thématique et un discours qui permettent une interprétation plus juste de leur travail. Nous nous efforçons d’offrir un espace décolonisé.

Quand l’avez-vous commencé/l’avez-vous rejoint ?

La BACA est née quatre ans après la création d’une première exposition collective d’artistes contemporains autochtones à la galerie Art Mûr. L’événement s’est répété en 2014, et en 2016, la BACA s’est incorporée comme organisme à but non lucratif afin de mieux honorer le mandat qu’elle s’est donnée.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous impliquer ?

Nous voyions des talents émerger ici et ailleurs et nous avons constaté l’absence d’un événement récurrent pour l’art contemporain autochtone. Il y avait un manque.

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Comment était la situation lorsque vous avez commencé ?

À l’époque (2010), les expositions organisées par des commissaires autochtones étaient ponctuelles et relativement nouvelles. Les artistes autochtones voyaient parfois leur travail présenté dans des circonstances fâcheuses. De plus, la situation au Québec nous mettait en retard par rapport au reste du Canada. Ici, peu de galeries s’intéressaient à l’art contemporain autochtone et aucune institution ne les représentait.

Comment cela a-t-il changé depuis ?

Dans la dernière décennie, des grandes expositions d’art contemporain autochtone et des événements d’envergure ont été de plus en plus présents dans les galeries et institutions canadiennes. Au Québec, la BACA est devenue une référence incontournable en art contemporain autochtone, par la qualité de ses éditions et la récurrence de son événement.

Que faut-il faire de plus ?

Notre défi actuel est de rejoindre la relève. Nous voulons découvrir les nouveaux talents d’ici et les accompagner dans un premier projet. Chercheur.e.s, auteur.e.s, artistes, ceux et celles qui souhaitent prendre les rênes et la parole sont les bienvenus.

Comment nos lecteurs peuvent-ils aider ?

La meilleure façon de nous encourager est de visiter nos expositions et de parler de nous. Nous publions une infolettre qui permet de se tenir au courant de nos activités et bien sûr d’y participer. Un catalogue est imprimé pour chacune des biennales : se le procurer est une belle acquisition et une façon de nous soutenir.

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Avez-vous des événements à venir?

Jusqu’au 23 décembre, une version itinérante de la BACA 2022 est présentée à EXPRESSION – Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe. Une activité de découverte et dégustation aura lieu le 17 décembre pendant le marché de Noël.

Jusqu’au 29 octobre, l’exposition Azhinoowamaa’idim de l’artiste Amanda Roy et du commissaire Nico Williams, est présentée à la galerie Shé:kon de la BACA. Une activité de finissage avec une présentation du commissaire aura lieu la dernière fin de semaine de l’exposition. Dates à venir.

Où pouvons-nous vous suivre ?

Site Web | Facebook | Instagram

Quelle organisation caritative locale aimez-vous ?

Le Foyer pour femmes autochtones de Montréal

 

 

About Sofia Touboul 160 Articles
Multicultural artist and videographer. Her French and Colombian parents and her childhood in Israel led to a severe coffee, croissant, and shakshuka addiction. Obsessed with Instagram, she loves to share her life experiences. Follow Sofía on Instagram @sofiatouboul