Entre réalité et souvenirs, tout devient flou. Tout s’estompe. Nos émotions vacillent entre vrai et faux, entre tempête et accalmie.
À mes yeux, Jeanne Dupetitpré (Janoo.Janoo) comprend ça mieux que personne, de par sa sensibilité, son ouverture aux autres et son écoute. Ses peintures sont la représentation de ce qu’elle ressent, elle arrive a nous les partager, nous les faire ressentir et nous laisse la place de nous les approprier pour qu’elles deviennent nôtres.
En se racontant, c’est nous qu’elle raconte car dans une vie banale, rien n’est banal. Ses émotions sont nos émotions, ses questionnements sont nos questionnements. En regardant ses peintures, elles nous permet d’en prendre conscience, de l’accepter et d’y réfléchir.
-Écrit par David, un ami
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Dans quel quartier habitez-vous?
J’habite désormais a Bruxelles après mon aventure Montréalaise d’un an.
Que faites-vous?
Je suis peintre et muraliste.
Sur quoi travaillez-vous actuellement?
Je travail en ce moment a déployer le projet des Eclipses: des corps de femme qui se cachent derrière des verres déformant pour reprendre le contrôle de ce que le monde voit d’elles mais aussi pour se cacher. Par pudeur, par peur… Cette série de toile vise à travailler sur le lâcher prise, en peignant des corps de moins en moins déformés. Des femmes aptes de se montrer comme elles sont, sans crainte et dans la joie. Je travail aussi sur un projet sonor en rapport avec ce thème de la pudeur. Enregistrements de poèmes, d’idées inavouables, de rêves… Que je distords, coupe et déforme afin que la compréhension en soit altérée.
Où peut-on trouver votre travail?
Mon travail peut être trouvé sur Instagram, bientôt sur le site de Plus One. J’exposerai également en mai en France.
