Centre d’aide aux familles latino américaines vise à créer support pour la jeunesse latino-américaine par prévenir les problèmes sociaux et familiaux. Nous leur avons parlé pour en savoir plus.
Décrivez votre organisation caritative/à but non lucratif en quelques phrases.
Centre d’aide aux Familles Latino Américaines c’est une organisme de soutien aux familles immigrants hispanophones qui ont des enfants 0-17 ans, issus de 20 différents pays latino américains.
Quel problème vise-t-il à résoudre?
Aider les enfants et leurs familles à surmonter les problèmes d’intégration scolaire, sociale et culturelle ainsi qu’à aider à la prévention à la violence des jeunes et à la violence familiale.
Quand l’avez-vous commencé/l’avez-vous rejoint?
En 2003, lors de sa fondation, je voulais collaborer à la réussite scolaire des jeunes hispanophones qui décrochent facilement l’école secondaire par la manque de ressources adaptés à leurs besoins, les enjeux qui traversent les jeunes immigrants sont très divers, la discrimination linguistique et raciale est une des problématiques plus fréquentes dont ils se voient confrontés. En plus l’appui des parents est presque nulle car ils sont des priorités pour survivre dans leur nouveau pays, eux aussi apprennent la langue, doivent trouver un emploi, un appartement, et plusieurs fois il y en a des frères ou soeurs plus petits, donc, les enfants plus grands sont délaissés à eux mêmes, plusieurs fois par les horaires très chargés des parents et les problèmes familiales liés à l’intégration professionnelle dont les expectatives sont quelquefois, très élevé face à la réalité.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous impliquer?
Moi même j’ai passé par plusieurs difficultés pour mon intégration professionnelle et je suis mère de trois enfants aussi, pourtant la réussite scolaire est une des priorités de mon engagement communautaire.
Comment était la situation lorsque vous avez commencé?
Décrochage scolaire très élévé au Québec dont la communauté latino américaine n’était pas épargnée, tout le contraire, lourdement touché à ce moment là.
Comment cela a-t-il changé depuis?
Le décrochage a diminué, la nouvelle génération des parents sont beaucoup plus engagés dans l’éducation des enfants; aussi la pression communautaire autonome a réussi que le gouvernement permet aux enfants et jeunes avec statut précaire de pouvoir aller à l’école, peu importe leur statut; car l’éducation pour les enfants est un droit et non un privilège, cela a aidé à plusieurs enfants qui avant n’avaient pas le droit d’aller à l’école, cela les rendaient plus vulnérables devant une société très compétitive.
Que faut-il faire de plus?
Continuer à offrir de l’accompagnement accru et personnalisé aux enfants et adolescents avec leurs parents, car sans l’appui aux parents est difficile la réussite des jeunes, donner les ressources adaptés aux besoins spécifiques.
Comment nos lecteurs peuvent-ils aider?
Appuyer les initiatives communautaires des familles immigrants, participer si possible aux activités, collaborer financièrement avec un projet peu ou pas financé; comme le cas du Soutien psychosocial en espagnol, qui n’a jamais été financé et a une forte demande depuis 10 ans.
Avez-vous des événements à venir?
Oui, nous avons des ateliers pour jeunes mères qui ont des enfants 0-5 ans, nous organisons une journée de la femme pour le 8 mars.
Où pouvons-nous vous suivre?
Dans les réseaux sociaux Facebook et aussi notre site web.
Quelle est une organisation caritative locale géniale que vous aimez?
Maison Bon Accueil