Mine urbaine est un organisme à but non lucratif basé à Montréal oeuvrant à la valorisation des encombrants et offrant des services spécialisés en écodesign. Cet organisme tient à explorer les déchets produits par les villes pour en extraire des matières et des objets brisés ou désuets. Le but de tout est de réduire diminuer l’enfouissement de matière et nous en parlons avec Geneviève Dagneau, cofondatrice et codirectrice de l’organisme, pour en savoir plus.
Décrivez votre travail caritatif/à but non lucratif/bénévole en quelques phrases.
Nous utilisons le réemploi, la réparation, la remise à neuf pour valoriser les meubles, accessoires de maison et matériaux décoratifs que nous collectons. Nous voulons également travailler à développer et transmettre des savoirs sur la valorisation des matières. Nous travaillons avec les organismes du territoire pour offrir des services de collecte des biens et mettre à disposition des biens à prix abordable pour la population.
Quel problème vise-t-il à résoudre?
Mine urbaine a pour mission de donner une seconde vie en utilisant les principes de l’économie circulaire.
Quand l’avez-vous commencé/rejoindre?
L’organisme a été fondé en 2020 pour répondre aux enjeux liés à l’enfouissement des matières.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous impliquer?
Lors de l’instauration des collectes mensuelles des encombrants plusieurs meubles et articles qui étaient mis en bordure de rue semblaient avoir le potentiel d’être valorisés. Avec Myriam D Jutras et Anne-Marie de Medeiros nous avons imaginé un centre dont les activités seraient dédiées à la valorisation des matières.
Quelle était la situation lorsque vous avez commencé?
Nous existons depuis 2020 mais nous avons commencé nos opérations seulement en 2024 car la recherche de notre espace a été un défi. Nous sommes situés à Laval car il y avait un vide de service et aussi une concentration intéressante de population. Nous trouvions ça central et accessible pour les gens de la rive-nord et du nord de Montréal. Nous opérons sur une distance de 20km autour de Laval pour faire des collectes. Il y a un frais associé aux collectes pour couvrir les frais de déplacements, l’essence, les salaires des gens qui font la collecte, les gens ont la possibilité de donner un montant lors des collectes via le lien de la campagne de financement sur Zeffy.
Comment a-t-il changé depuis?
Nous avons pour objectif de dévier 300 tonnes de matières cette année qui est notre première année d’opération. Nous avons ouvert un magasin de réemploi de meubles et accessoires de maison à Laval le 15 juin dernier et nous voulons faire connaître notre nouvel espace au grand public.
Que faut-il faire de plus?
Les activités de notre centre sont variées et il y a toujours de la place pour des bénévoles qui veulent venir faire du tri, du nettoyage, de la réparation et de la mise en place des articles en magasin. Il est possible de s’inscrire pour être bénévole en allant sur notre site internet.
Comment nos lecteurs peuvent-ils aider?
Pour traiter plus de matières et améliorer nos installations avec de meilleurs outils nous recevons les dons via la plateforme Zeffy.
Où pouvons-nous vous suivre?
Vous pouvez également suivre nos actualités en s’inscrivant à notre infolettre et en nous suivant sur nos médias sociaux.
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Avez-vous des événements à venir?
À l’automne nous allons proposer divers ateliers sur des sujets qui touchent de près ou de loin la réutilisation, la réparation et la valorisation des matières. Réparations d’appareils électriques, ateliers de créativité, artisanats, finition de meubles, etc.
DONNEZ AU SUIVANT : Quelle est une organisation communautaire locale géniale que vous aimez ?
Nous adorons le travail et les gens du Centre d’entraide du Marigot qui offre un service traiteur de grande qualité, des repas pour les écoles et un service de popote roulante et qui développe un nouveau projet de jardin pour faire pousser les légumes pour mettre dans leur repas!!!